Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Août 2009 : Aissey - Ulm à vélo

22 août 2009

Epilogue - Ulm - Munich

Voilà, nous avons passé la journée à visiter Ulm, qui détient notamment la plus haute tour de cathédrale d'Europe. Le lendemain, nous sommes partis en train pour Munich que nous avons passé deux jours à arpenter ... à pied (et un peu en vélo, on se refait pas !)


P1010377

Publicité
Publicité
21 août 2009

Etape 6 - Riedlingen - Ulm - 80 km

Dernier jour ! Et la pluie pour nous accueillir ce matin… Fallait bien, que ça arrive sinon on n’aurait échappé à la tradition qui veut qu’on ait au moins un jour par voyage de cette satanée flotte. On a petit déjeuné au camping, sous une espèce de « kiosque » à musique, c’était ma foi assez original…

Le départ a été donc pluvieux. A peine étions-nous d’ailleurs partis que ça s’est mis sérieusement à tomber. On se réfugie pour mettre des impers mais au moment de repartir, ca se découvre un peu. Bon cette matinée, on aura plus suivi la voie de chemin de fer que le Danube, sur des chemins parfois limites.

P1010277__Large_

On aura pas mal traversé de villages, et une plus grosse ville (Ehingen) où l’on s’est d’ailleurs arrêté manger. Les deux dernières heures, pas mal de piste le long de départementales. Cette dernière étape aura été la moins glamour, on n’avait finalement qu’une hâte, c’était d’arriver…

P1010277__Large_

A l’approche d’Ulm, on était de plus en plus déprimé : déjà, la pluie se remettait à tomber et de plus, on en finissait plus de traverser une espèce de banlieue industrielle glauque et moche.

Tout ça s’est heureusement vite métamorphosé sur la fin : l’entrée dans Ulm s’est déroulée le long du Danube et des remparts, une belle promenade aménagée empruntée aussi bien à pied qu’en vélo par les habitants.



P1010281__Large_

La « porte » donnant accès à la vieille ville sera considérée comme le point final de notre parcours. Nous pouvions apprécier à sa juste valeur cette ville qui du coup nous a enchantée !

DSC08406__Large_

 

20 août 2009

Etape 5 - Tuttlingen - Riedlingen - 100 km

P1010237__Large_

Cette journée je crois aura été la plus appréciée par nous tous…

Depuis Radozfell, nous avons pris un train à 06h30 pour Tuttlingen. Nico a l’air d’attaque. Je me tape un café à emporter (chépa, j’aime bien ce concept qu’on n’a pas trop en France) et mon premier chococroissant. Grâce à cette étape sur rail, nous éviterons les terres et surtout les côtes. Nous quittons donc les bords du Rhein, direction le Nord, où c’est le Danube (Danau comme ils disent) qui nous attend.

DSC08317__Large_

Il est 07h45 quand nous nous mettons en selle. Rapidement, nous sommes hors de la ville et le cadre est ma foi bien bucolique : la brume et la fraîcheur matinales, un soleil qui perce de manière irrégulière car nous pédalons souvent en contrebas de petites collines et forêts. Pendant une petite heure, nous roulerons en plaine, plus ou moins proche du Danau.

DSC08313__Large_

Ensuite, la piste collera vraiment au fleuve. Le paysage en sera d’autant plus magnifique. La forêt tout autour, les collines de la Forêt Noire, de petits villages enclavés, des parois rocheuses…Génial, quels changements par rapport au Rhein. C’est vraiment ce que l’on a vu de plus sauvage.

DSC08326__Large_

A 10h00 on stoppe à Beuron pour un petit déjeuner. Et quel festin ! Le proprio du restaurant est aux petits soins avec nous et on a la totale : œuf à la coque, charcuterie, café, confiture maison, beurre, pain maison, jus d’orange…Le tout servi dans des services de luxe j’ai l’impression. On le gardera en souvenir ce petit déj’ ! Évidemment pour repartir, nous fûmes un peu lourds, mais qu’importe… Sigmaringen était à 25 km.

Waow ! quel château ! On y est resté toute l’après midi. Déjeuner dans un « biergarten grec » (sic), puis visite de la demeure royale, propriété de la lignée des Hohenzollern-Sigmaringen.

P1010266__Large_

Le gouvernement fantoche de Pétin y a élu domicile. Après cette belle visite, on repart sur nos biclounes, il est 17h00 il fait moins chaud, c’est plus supportable. La route n’est plus aussi verte, on retrouve la plaine, la civilisation, on s’éloigne parfois du Donau, le retrouvons un peu plus loin…

DSC08353__Large_

Une dernière pause dans un bar face à des terrains de football avant de torcher les 15 derniers kilomètres. Il fait bon, il est quasiment 20h00, on traverse des champs de maïs, au milieu de nulle part, abordons quelques grandes lignes droites à un rythme de vrais djeunes… L’arrivée à Riedligen se fait via un petit chemin longeant le Danube.

P1010274__Large_

Comme d’hab' on ne sait pas sur quoi on va tomber ce soir. A un kilomètre de la ville, aux abords de la vélororoute, un pseudo-camping surgit. C’est bien là que nous sommes attendus. L’accueil est sympa, à base d’aboiements féroces du toutou des proprios qui étaient en train de manger. Le type nous amène voir notre logement : au fond d’un champ d’herbe, caché entre deux arbres, nous distinguons une hutte en bois…qui nous est réservée ! Trop balèze, le coup de la hutte ! Ca me plaît bien…Bon l’intérieur est spartiate certes : pas de lumière, y a 10 mètres carré pour 3 lits, mais je suis comme un dingue !

DSC08363__Large_

Y a par contre des milliers de moustiques, on aura chacun notre lot de boutons… Je capte le proprio à nouveau pour lui demander des bougies pour la nuit, on se comprend à coup de mimes, c’en est comique. Une bonne douche et on repart en vélo en ville. La ville est assez petite, on aura pas trop le choix pour le resto, et pis ce sera en intérieur. Déco kitchou, je me laisse tenter par un plat local « spécial sauce souabe » (oui, ici c’est la région des Souabes, un vieux peuple germanique). Sur insistance d’Émilie, la glace d’après repas s’impose. On repart dans la nuit au camping, il fait bon, Nico et moi on sent notre litre de bière dans le bide tout de même.



19 août 2009

Etape 4 - Schaffhausen - Radozfell - 50 km

DSC08275__Large_

Le soleil est de la partie, pour pas changer. Nico va mieux, mais il décide de prendre le train pour Stein am Rhein. Émilie et moi on le rejoindra en vélo. La route descend depuis l’auberge jusqu’aux rives du Rhin. Très jolie vue depuis en bas.

DSC08271__Large_

La piste commencera à longer le fleuve et la route avant de s’enfoncer en forêt dans des coins ombragés. Au bout de 17 km, on atteint Steim am Rhein. C’est bourré de touristes, normal, le Lac de Constance (Bodensee) est à proximité. Après avoir traversé le joli pont de la ville d’où des fous se jetaient, on débarquait au café de la gare : Nico était déjà posé, sirotant son coca. Il jouera un vilain tour à la serveuse en renversant de façon très conne, il faut le dire, les gourdes pleines à l’entrée du bar.

On décida alors de modifier le programme : aujourd’hui, on ferait le tour du lac jusqu’à Constance, puis on aviserait. Cela concernait une vingtaine de kilomètres que l’on a effectué à une allure contemplative.

DSC08282__Large_

Nico reprenait du poil de la bête mais fallait quand même pas forcer. Avec la température qu’il y avait, le fait de longer le lac nous donnait la monstrueuse envie de nous baigner ! C’est entre la piste et une plage aménagée que l’on a chopé un resto. Tellement bien aménagée d’ailleurs que l’on a été sur le cul quand on s’est rendu compte que l’accès y était payant : 3 euros ! Putains de Suisses… qué radins ! On s’est contenté de manger, tant pis pour le plouf… On est reparti à 15h00 dans la fournaise.

DSC08281__Large_

Finalement, on débarque à Constance, la plus grande ville. La première chose qui nous ait frappé c’est la ligne de train qui donne direct sur la plage ! Après un tour à l’OT et moultes discussions, on décide de réserver un gîte à Radozfell, et de prendre le train pour s’y rendre. La fille de l’accueil de l’OT nous précise que le gîte en question est en réalité un centre de langues pour étudiants, mais que exceptionnellement ils nous prenaient pour une nuit… On avait hâte de voir le truc !

En attendant, on saute dans le train, abandonnant Constance qu’on n’aura pas eu l’occasion de visiter. 30 minutes plus tard, on débarque à la gare de Radozfell. Là aussi, c’est génial, car la gare a les pieds dans l’eau ! On se ne le fait pas dire deux fois, on pose les sacs, en caleçon et hop, enfin la baignade tant attendue a lieu.

P1010230__Large_

A 19h00, on se change et on file au centre. Le patron est un yougoslave ou quelque chose comme ça. Le délire paranoïaque commence entre nous, d’autant plus qu’on croisera plusieurs jeunes filles, seules présences dans le bâtiment. On retourne en ville pour faire un tour et manger. Ce sera dans un restaurant en terrasse : j’ai pris un plat à bases de légumes vapeur, rôti de porc, nappé de fromage et avec des nouilles préparées chépa comment, le tout servi dans un espèce de casserole bizarre mais alors que c’était bon ! Une glace pour finir et voilà une journée bien remplie finalement, malgré le peu de bornes effectués.

P1010231__Large_

18 août 2009

Etape 3 - Rheinfelden - Schaffhausen - 80 km

08h00 : petit déj chez nos amis asiatiques, et départ pour retrouver la véloroute n°6. A vrai dire, on commence à se poser des questions sur la viabilité des indications. Plusieurs fois, l’on a perdu sa « trace », sans parler du revêtement qui n’allait pas de soi pour des routiers. Ainsi, encore ce matin, en quittant la ville. Du coup, un sympathique teuton à vélo nous a même escortés sur de petites routes bien bucoliques pour nous aider à retrouver notre chemin. D’un côté le Jura, de l’autre la Forêt Noire, sympa la balade.

DSC08248

Au bout de ¾ d’heure en notre compagnie, il nous laissa nous démerder en nous indiquant la route à prendre, pis fit demi-tour ! On a récupéré le Rhein, (comme ils disent...) et fîmes pause à Laufenburg (on a traversé le pont pour rejoindre le côté allemand). Côté paysage, les façades multicolores des maisons des villages traversées, tant côté allemand que suisses, ont l’air de tomber littéralement dans le fleuve.

DSC08251__Large_

Tout autour c’est de la forêt. On traverse également à nouveau ces petits bourgs tout en longueur collés au Rhein, dans les parties moins vallonnées (comme la veille). Côté temps, ça cogne dur ! Déjeuner à Waldshut-Tiengen, dans l’avenue piétonne principale, encadrée par deux « portes » typiquement locales.

DSC08252__Large_

On repart il est quasiment 15h00. La route nous emmène davantage dans les terres, et le long des routes. Et pis c’est véritablement la canicule…

DSC08255__Large_
DSC08257__Large_

On stoppe à Hohentengen, devant une superette. Nico et moi on se met à l’ombre pendant qu’Émilie va chercher à boire. Et c’est là que Nico défaille. Tête qui tourne, malaise général… Il boit, il mange, mais ça passe pas. On se pose alors au bar à côté. Après une « réunion de crise », et vu que sur place y a rien de dispo (le camping en contrebas avec super piscine face au Rhein est complet, et le Bet & Bike répond absent), on décide de finir l’étape en train pour rejoindre l’auberge de jeunesse à Schaffhausen à 25 bornes de là.

DSC08265__Large_

2 changements plus tard (via Bulach), et le temps de traverser la ville, on arrive à l'auberge à 21h30. On est tous claqués. Évidemment il est trop tard pour choper un resto, d’autant plus que le centre ville est un peu excentré. Émilie tente le bar du club de foot local qui est ouvert. On s’en sort avec du Sprite, des Twix et des glaces. L’auberge est classe, c’est normal on est en Suisse, et plein de gamins...Le dortoir est partagée avec une famille de vélotouristes.

Publicité
Publicité
17 août 2009

Etape 2 - Reppe - Rheinfelden Warmbach - 107 km

Lever à 07h00. On déjeune avec la proprio, car le mari, transporteur routier, s’est levé à 3h00 pour assurer ses livraisons du coté de Bâle où l'on se rend. A 08h15, à la semi-fraîche et sous un ciel sans un pet de nuages, on repart vers Dannemarie récupérer la piste cyclable. La route est toujours aussi sympathique, et le nombre d’écluses va en s’accroissant. Nous faisons une pause café à Mulhouse, sur la place principale, Place de la Réunion (Émilie et moi on attend en fait Nico, qui est parti s’acheter un cadenas). Y a pas de problème, c’est l’Est de la France, cela se ressent au niveau architecturale et par la débauche de couleurs des monuments et maisons…).

Pour repartir, ce fut un peu le bordel. La ville et les industries compliquent le tracé de la piste cyclable mais on a pu filer comme prévu plein sud en suivant le Canal et se rapprocher du Rhin. Il fait de plus en plus chaud. Au bout d’une bonne demi-heure, on retrouvait un environnement plus tranquille. Tranquille et différent également. Le canal n’est plus le même : c’est celui maintenant de Huningue, longeant le Grand canal d’Alsace, lui-même au bord du Rhin. L’eau y est plus bleu, la végétation différente (forêt de la Hardt Sud). Dépaysant.

DSC08216__Large_

A 14h, on a atterri à Huningue ( ?) mais plus de resto ouvert. Seule solution : le Leader Price. On y aura apprécié la clim dans le magasin, seul moment de fraîcheur de la journée… La pharmacie du coin indique 37°. Nos victuailles sous le bras, on repart sur le canal pour pique-niquer.

P1010156__Large_

Bâle n’est plus qu’à une douzaine de bornes. La piste devient caillouteuse mais on avance, emballé par le fait de traverser une frontière ! L’arrivée à la douane a été assez étrange : pour y arriver, nous avons traversé une grande zone industrielle complètement déserte (désertée ?). Pas une voiture de croisé, pas un seul être humain, le tout dans un silence inquiétant et sous un cagnard féroce… Ceci dit, une fois passée la frontière, la fureur urbaine a vite repris le dessus ! Ça y’est, nous sommes en Suisse ! Tout est écrit en suisse allemand, les panneaux, affiches etc. Les feux sont à l’envers (rouge, orange, vert). Les gens parlent bizarre. On se faufile entre les voitures, les tramways et les vélos par centaines au mètre carré.

DSC08219__Large_

A l’OT, le type de l’accueil a la gentillesse d’appeler notre gîte pour confirmer la résa à Rheinfelden-Warmbacher, les proprios ne parlant ni anglais, ni français. On forcera sous peu Nico à replonger dans ses années d’études allemandes pour nous aider à commander bières et autres ripailles…Petite balade : Markplatz puis les quais et enfin le Rhin ! Waow, quels quais ! Plutôt un remblai avec plage, bars à gogos, et baigneurs ! Ca c’est quelque chose…

DSC08227__Large_

Et les gens se baignent dans le Rhin, mais pas n’importe comment. Je m’attarde sur un détail commun : le "schwrinerkfish"! Tous les Bâlois se baladent avec ce sac orange étrange dans lequel ils mettent leurs affaires personnelles. Ensuite, ils squattent une plage, enfilent leur maillot, mettent leurs fringues dans le sac, le referme, le balance à l’eau, et se laissent  dériver par le courant et leur sac qui leur sert, et c’est là que c’est extraordinaire, de bouée, ! Ils rejoignent ensuite un autre spot plus en aval et se rhabille ! Trop fort ! Du coup, Nico et moi on s’en est acheté un pour frimer dans notre pays… Dommage, je n’ai pas le temps de tenter le truc, il était déjà 19h00 et on n’avait pas fini notre étape...

DSC08228__Large_

Il nous a fallu auparavant passer la frontière allemande, à la sortie de Bâle, pour rejoindre la rive gauche du Rhein. Nous entrions dans le länder de Baden-Württemberg ! Le bout de route nous a conduit à traverser trois quatre petits villages en bordure du fleuve, tous mignonnets avec leurs maisons bien tenues, leur pelouses bien tondues, leur jardinets fleuries…

DSC08229__Large_
DSC08232__Large_

Il était plus de 20h00 quand nous sommes arrivés, et bien nous en a pris car l’orage menaçait déjà depuis plusieurs minutes. A noter le gag du jour : le gîte était au numéro 62, et nous nous sommes arrêtés devant une maison devant laquelle était fixé un gros compteur électrique où le numéro « 62 » était marqué. Tu parles, après avoir tourné trois fois autour de la maison vide, on s’est rendu compte de notre connerie ! Enfin, le bon numéro n’était qu’à une centaine de mètres. L’hôtel, un peu crado, est tenu par des asiatiques. Nico s’est débrouillé comme il a pu pour assurer la traduction. Pas facile pour une première j’avoue ! Vu l’heure, on a posé les sacs dans la chambre (face au Rhein tout de même) et de suite, on s’est rendu à la pizzeria d’à côté. Ce sera pour moi une pizza « pikante » dont mon palais gardera un souvenir impérissable…

DSC08233__Large_


16 août 2009

Etape 1 - Aissey - Reppe - 107 km

Réveil dimanche à 07h30, à cause d’une p…de mouche qui semblait obsédée par mes lobes d’oreille. Le temps est au beau fixe, ça promet un grand départ ! Petit déj' avec les parents de Nico dehors, une dernière photo devant le panneau du village et hop, c’est parti pour de bon…et sans les sacs ! puisqu’un pique-nique est prévu avec la famille qui nous rattrapera sur la route…

DSC08188__Large_

Direction Baume-les-Dames. La route descend, c’est pas mal ça…Il fait déjà chaud. Puis on rejoint enfin la piste de l’Eurovélo la fameuse V6, qui suit le canal du Rhin au Rhône. Là, le cadre en impose : le Doubs, le canal, les forêts en surplomb se réfléchissant dans l’eau, les péniches, le calme… Bucolique tout ça.

P1010109__Large_

 

A midi, on s’est arrêté à , où la famille de Nico nous a donc rejoint pour un pique nique géant. On a du rester deux bonnes heures à bâfrer !

Sous un soleil plombant, à 15h00, on quitte nos hôtes et on retrouve nos sacs à dos (dur dur…). La piste se complique au niveau de Montbéliard, mais on réussit à quitter l’urbanisation sans trop se perdre nombreuses (et Nico a pu faire sa photo devant le site PSA de Sochaux). Vers 17h00, dans un cadre campagnard ou se succèdent les écluses, on a failli être en manque d’eau. Heureusement, le proprio de l'une d'elles nous a sauvés en remplissant trois fois nos gourdes au moins…

DSC08197__Large_
DSC08196__Large_

Montreux-Château, Nicolas a insisté pour une pause BN. Bien nous en a pris car c’est à cet endroit précis que l’on doit quitter la piste pour rejoindre Reppe et notre gîte.

DSC08198__Large_

Il est pas loin de 19h00, on roule sur de la vicinale (Montreux-Vieux, Chavannes sur l’Étang), c’est zen, même si je dois rappeler deux fois nos proprios pour qu’ils nous indiquent le chemin. Finalement, c’est M. Chevalot  qui viendra en en vélo nous chercher jusqu’au gîte. Bel accueil pour sûr…et l’apéro nous est offert dès le pied posé au sol (une Cynar bière pour tout le monde) !

DSC08203__Large_

Le gîte est dans la pure tradition de nos périples : une maisonnette pour nous tout seul, annexée à la leur, un cadre champêtre dans un bourg de 300 habitants. Nous garderons je crois un grand souvenir de la douche, grâce à ses galets par terre. Le dîner a lieu en compagnie de la famille, passionnée par ailleurs d’équitation et de dressage (avec un nom comme Chevalot, ça ne s’invente pas…). Au menu, saucisse de Morteau, saucisse de Montbéliard, tomates du jardin et œufs de la ferme. Petit clin d’œil à l’année dernière : nos vélos sont au repos dans des boxes réservés aux chevaux. Le mien s’appelle modestement « Sire ».

P1010137__Large_


15 août 2009

Prologue

aulm

 Cette année nous avons décidé d’emprunter la piste cyclable Eurovélo, qui théoriquement part de Saint-Nazaire et s’en va se jeter dans la Mer Noire ! Nous n’en ferons qu’une modeste portion. Aissey, où les parents de Nico ont une maison, sera notre point de départ. Emilie et moi prendront le train depuis Bordeaux pour nous y rendre. La soirée sur place avec la famille fut agréable, on était prêt !


Accompagné de mon inséparable Bubba, je raconte ici 7 jours de sacrés bons souvenirs !

P1010748__Large_

Publicité
Publicité
Août 2009 : Aissey - Ulm à vélo
Publicité
Archives
Publicité