Etape 3 - Rheinfelden - Schaffhausen - 80 km
08h00 : petit déj chez nos amis asiatiques, et départ
pour retrouver la véloroute n°6. A vrai dire, on commence à se poser des
questions sur la viabilité des indications. Plusieurs fois, l’on a perdu sa
« trace », sans parler du revêtement qui n’allait pas de soi pour des
routiers. Ainsi, encore ce matin, en quittant la ville. Du coup, un sympathique teuton à
vélo nous a même escortés sur de petites routes bien bucoliques pour nous aider à retrouver notre chemin.
D’un côté le Jura, de l’autre la Forêt Noire, sympa la balade.
Au bout de ¾ d’heure en notre compagnie, il nous laissa nous
démerder en nous indiquant la route à prendre, pis fit demi-tour ! On a
récupéré le Rhein, (comme ils disent...) et fîmes pause à Laufenburg (on a traversé le pont pour
rejoindre le côté allemand). Côté paysage, les façades multicolores des maisons
des villages traversées, tant côté allemand que suisses, ont l’air de tomber
littéralement dans le fleuve.
Tout autour c’est de la forêt. On traverse également à nouveau ces petits bourgs tout en longueur collés au Rhein, dans les parties moins vallonnées (comme la veille). Côté temps, ça cogne dur ! Déjeuner à Waldshut-Tiengen, dans l’avenue piétonne principale, encadrée par deux « portes » typiquement locales.
On repart il est quasiment 15h00. La route nous
emmène davantage dans les terres, et le long des routes. Et pis c’est véritablement la canicule…
On stoppe à
Hohentengen, devant une superette. Nico et moi on se met à l’ombre pendant qu’Émilie
va chercher à boire. Et c’est là que Nico défaille. Tête qui tourne, malaise
général… Il boit, il mange, mais ça passe pas. On se pose alors au bar à côté. Après une « réunion de crise », et vu que sur
place y a rien de dispo (le camping en contrebas avec super piscine face au Rhein est
complet, et le Bet & Bike répond absent), on décide de finir l’étape en
train pour rejoindre l’auberge de jeunesse à Schaffhausen à 25 bornes de là.
2 changements plus tard (via Bulach), et le temps de traverser la ville, on arrive à l'auberge à 21h30. On est tous claqués. Évidemment il est trop tard pour choper un resto, d’autant plus que le centre ville est un peu excentré. Émilie tente le bar du club de foot local qui est ouvert. On s’en sort avec du Sprite, des Twix et des glaces. L’auberge est classe, c’est normal on est en Suisse, et plein de gamins...Le dortoir est partagée avec une famille de vélotouristes.